Après la défaite très honorable de l’équipe de France de football en Afrique du Sud, le pays affiche grise mine.

Il reste quelques irréductibles optimistes qui rêvent que notre vierge de Lourdes fasse un petit miracle mais permettez moi d’en douter … pas certain que les apôtres connaissent les règles de football.

La météo joue avec nos nerfs en passant de 30 à 12 degrés et l’Euro file vers le bas.

Comment dans ces conditions avoir envie de rire, de s’amuser ou d’acheter.

Au cinéma pourtant Jessica Parker s’ingénue à nous encourager à nous lancer vers des tenues improbables dans le deuxième épisode de « Sex in the city ». Celui qui alléché par le titre s’attendait à des scènes « hot » va payer son billet pour rien. En tout et pour tout il y a deux baisers, une bretelle tombée et un acrobatique jeu de jambes sur le capot d’une voiture…

Ce film pas très bien noté par la critique était par ailleurs censé nous encourager à faire des emplettes. Trop « bling bling » la styliste du tournage a totalement raté son coche.

Pour vous consoler de toutes ses mauvaises nouvelles j’ai envie de vous dévoiler un petit coin de paradis. D’accord c’est à Paris, dans une rue très facile à retenir Charlot, comme Charlie Chaplin. A l’angle d’un bâtiment tout peint en bleu azur se trouve une boutique magnifique au nom prédestiné « Les Fées ». On y trouve des objets des plus insolites : les escargots en porcelaine qui grimpent sur les bocaux transparents, les colombes blanches qui discutent avec les assiette à pois grignotées au bord par les mignonnes souris en faïence grise.

A chaque fois que je m’y arrête, j’ai l’impression d’être à l’entrée du monde d’Alice aux pays des merveilles et il est impossible de repartir de cet endroit les mains vides.

Je pense que de nos jours c’est une recette infaillible : enchanter les clients. C’est mon coup de cœur de cette semaine.

Anna.